Olly :

La journée avait très mal débuté avec un réveil en retard et des remarques du prof devant tout le monde, les joues rouges comme une tomate en allant t'installer à ta place. Pourtant, tu n'avais pas dormis trop tard, donc tu ne comprends pas. Comment as-tu pu faire pour ne pas l'entendre ? Un long soupir en sortant ton matériel dont ta tablette et ton cellulaire, sait-on jamais. Tu avais commandé un bouquin quelques jours plus tôt, tu auras sûrement un retour prochainement, n'est-ce pas ? Tu essaies de suivre le cours et pourtant, tu ne le trouves pas assez intéressant pour être concentrer. Cependant, tu avais commencé à dessiner quelques trucs sur ta feuille blanche en face de toi, mais rien ne t'inspire. Un vibrement retentit te prévenant d'un message, tu le lis en souriant finement en lui répondant simplement, tu n'avais pas forcément prévu qu'il y aurait un éventuel échange avec le propriétaire de la librairie, tu étais tombé dessus par hasard à la recherche du premier tome d'After, sauf... tu avais remarqué un détails : une langue dont tu ne comprends pas. Forcément, tu avais été frustré avant qu'il t'annonce de le commander pour toi, il t'a réellement sauvé la mise ne voulant pas t'amuser à faire plusieurs librairie. Tu n'avais pas la force et c'était le moins loins de chez toi, mais surtout sur la route de ton école. L'échange continue en t'enlevant des rires derrière ta barbe, tu le trouves assez sympathique... C'est rare qu'un échange soit si fluide, et pourtant... Tu te rends pas compte que le temps tellement vite et bientôt l'heure de récupérer ce fameux livre et un autre par ses conseils. Tu es assez curieuse du livre qu'il va te conseiller, te demandant si tu vas apprécier la lecture différente de ce que tu lis habituellement. Tu finis par te concentrer sur ton dessin en ayant une vive inspiration, laissant le crayon griffonner en rendant un jolie rendu. Tu es assez fière du résultat en rendant au prof vu que c'était noté, tu restes optimiste concernant ta note. Tu devrais t'en sortir, tu espères.

Tu récupères tes affaires lorsque la sonnerie retentit en jetant ton sac sur ton dos avant de sortir de la pièce rapidement. Tu ne veux pas trop faire patienter ou que ça risque d'être fermer sous ton nez. Tu marches rapidement en t'arrêtant pour tirer de l'argent en espèce pour en avoir sur toi, sait-on jamais. Marchant en ayant répondu au dernier message avant de ranger ton mobile dans ton sac, dans ton bordel. Ce n'est qu'au bout d'une bonne quinzaine de minutes, tu arrives devant la librairie en prenant une bonne inspiration avant d'entrer à l'intérieur. Tu avais eu une très bonne impression la première fois, tu ne serais dire pourquoi... Tu t'avances vers le comptoir pour te présenter avant de poser ton regard sur l'homme derrière le comptoir, celui qui te répondais à tes messages. Tu souris en le toisant. Salut ! J'espère que vous ne l'avez pas perdu ou abîmée siffles-tu d'un ton calme et taquin en posant tes bras sur le comptoir, comme si tu étais chez toi.

Sully :

Plongé dans sa lecture, lorsqu'il n'était évidement pas obligé de l'interrompre pour répondre aux messages (nombreux) de la cliente dont il était en train de lire le livre ou de répondre à la demande d'un client ou une cliente présents physiquement parlant, il était en train de terminer un chapitre lorsque la porte s'ouvrit et que la jolie jeune femme rousse se matérialisa devant lui, de l'autre côté du comptoir. Elle lui parla, mais il fit exprès de ne pas lui répondre immédiatement, préférant terminer le chapitre avant. Cependant, il arborait un long sourire amusé tout le long, et lorsqu'il eut terminé, il releva les yeux vers elle et fit mine de s'étonner de sa présence.

"Oh tiens, vous êtes là?!" laissa t-il échapper en sachant très bien qu'elle était arrivée depuis trois bonnes minutes au moins et qu'elle avait tenté de l'aborder. "Très intéressant ce bouquin, vraiment! Heureusement que vous êtes là, j'ai pu le découvrir ainsi et ce n'est franchement pas si mal."

C'était drôle, parce qu'il s'agissait là d'un livre qui s'adressait principalement à la gent féminine, d'un âge plutôt jeune et donc, loin de lui. D'ailleurs, Olaina Montgomery - c'était le nom de la cliente - le lui avait fait remarqué en message. Pourtant, comme il le lui avait si bien dit, il gardait l'esprit ouvert. Il avait certes ses goûts personnels, mais il faisait en sorte à pouvoir tourner en positif un livre qu'il jugeait personnellement pas terrible. Sauf que ses goûts n'étaient pas les goûts d'untel ou untelle. Il devait s'adapter à tout type de personne, en fonction de son  âge, ses goûts, parfois même son genre bien que cette dernière caractéristique n'était pas non plus quelque chose de catégorique. Un garçon était tout à fait à même d'apprécier une lecture dite "féminine" qu'une fille pouvait apprécier une lecture dite "masculine". Il en était de même avec le cinéma par exemple. Mais cela relevait de tout un débat sociétal qui était en perpétuel changement. Le monde d'aujourd'hui n'aura rien à voir avec celui qui sera dans vingt, cinquante, cent ans.

"Tenez, il est à vous désormais" déclara t-il en lui tendant l'objet avec précaution, comme s'il était en train de lui refiler une relique précieuse. Mais cela restait bien entendu dans la private joke qu'ils s'étaient eux même créée lors de leur échange messages. D'ailleurs... il l'avait beaucoup aimé, cet échange. Il y avait des gens réceptifs, d'autres non. Olaina faisait partie des réceptifs.

Olly :



Tu attends une réponse du brun en face de toi alors quevr.celui-ci est plongé dans une lecture débordante pour ne pas daigné te répondre rapidement. Tes mains sur le comptoir avant de tapoter le marbre de tes ongles qui peut être agaçant pour les personnes mysophines comme ta propre mère, contrairement à toi. Tu n’as jamais été dérangé par les bruits, après il est vrai que tu ne supporte pas ceux qui mangent comme des cochons, mais ça s’appelle de l’éducation pour ça. Tu penches le visage sur le côté en patientant qu’il daigne lever son regard en t’accueillant comme il le faut, bien que tu aies remarqué son sourire sur le visage.

Tu arques un sourcil à sa réplique en te contentant de sourire en s'appuyant doucement contre le comptoir. “Je suis si invisible que ça ?” dis-tu en plongeant ton doux regard dans le sien en arrêtant de claquer tes doigts contre le bar qui vous sépare en te redressant, levant une main afin de jeter une mèche derrière ton épaule pour ne pas être embêté. Il lisait le bouquin que tu avais commandé quelques jours plus tôt, sans même savoir que tu aurais eu un échange intéressant avec le propriétaire. “N’est-ce pas ? Par contre, ça ne vous frustre pas de ne pas savoir le reste du bouquin ?” Tu étais du genre à lire le livre et le finir même si tu n’étais pas aspirer par la lecture d’un livre, d’où ta question.

Tu étais assez simple comme fille étant assez réceptif aux autres sans pour autant s'incruster dans les vies d’autrui, au contraire. Tu savais te contenir et sais que le monde n’est pas tout rose pour ton plus gros malheur. Tu attrapes le livre qu’il te tend et souris en le prenant en le posant, tu devais lui montrer des photos et lui, te conseiller un livre différent à celui-ci. “Je vous en remercie, mais…” tu marques une pause en regardant le livre entre vous. “Cela dit, je peux vous le laisser pour le finir ? Cela me stresse de ne pas avoir la fin d’un livre, donc… j’peux faire ma bonne action sachant que je lirais le livre que vous devez me conseiller.” siffles-tu en le poussant doucement vers lui même si tu savais qu’il aurait très bien pu passer commande ou le lire en langue hispanique. “ Vous avez déjà pu le préparer ou pas ?” Bien entendu, tu paieras les deux livres aujourd’hui ayant l’argent sur toi et pouvant se permettre, pour éviter de te trouver dans une situation d’embarras.

Sully :


Il savait au fond, que son silence et son attention posés sur le fichu bouquin qu'il était en train de lire - le siens qui plus était - devait l'énerver. Au fond, il avait envie de relever le regard pour se confronter à cette belle (il fallait bien l'admettre) demoiselle mais plus il faisait patienter, plus il trouvait ça rigolo. Finalement, le moment arriva où il fit mine de s'apercevoir de sa présence, bien qu'elle ait essayé d'attirer son attention en pianotant ses doigts de façon (im)patiente sur le comptoir. Elle lui répliqua ainsi par une question afin de savoir si elle était aussi invisible que cela et il fronça les sourcils alors qu'il méditait que la réponse à fournir. "Je l'ignore à vrai dire. Est ce que je vois subitement les fantômes ou est ce moi qui exagère?"
Il finit par rire et prendre une position un peu plus détendue. Il s'était levé de son tabouret et avait commencé à lui tendre le bouquin qu'elle était venue récupérer : "Je plaisante. J'avais envie de vous embêter, suite à cet échange peu banal de message."
Olaina Montgomery était aussi belle que lorsqu'elle était venue la première fois dans sa librairie. C'en était hypnotisant. Il en avait déjà vu, de jolies filles, mais cela faisait longtemps qu'il n'était pas tombé sur une qui lui faisait cet effet. Peut être que ce n'était pas grand chose au final, peut être même que ça n'allait pas aller plus loin que ce bizarre rapport entre vendeur et client. Mais c'était quand même amusant et plutôt plaisant. La belle rousse lui demanda si ça n'allait pas le frustrer de ne pas le terminer. A cette question, il se pinça les lèvres et secoua très légèrement la tête d'un air négatif. "Non, même si c'est un bon outil pour passer le temps, j'aime entretenir le mystère" se justifia t-il. "Prenez le Olaïna, il est à vous désormais."

Elle se saisit du livre en affichant une mine hésitante. Il l'observa d'un oeil, curieux. Elle le remercia finalement avant de lui proposer de lui laisser finir car elle-même détestait ne pas terminer un bouquin. Il afficha une expression de tendresse, le sourire jusqu'aux oreilles. Voilà qui était peu commun, décidément! "Si c'est une façon pour vous d'avoir une excuse pour se revoir, sachez que c'est inutile, il suffit de revenir" rit-il alors qu'il n'avait pas été sérieux du tout. "Mais j'insiste, c'est votre livre, lisez le. Je le finirais plus tard. Ca me fait plaisir en plus de cela."
Elle demanda ensuite s'il avait pu lui préparer le bouquin qu'il songeait à lui recommander. Il présenta son index pour lui demander d'attendre un tout petit peu, voyant là où elle voulait en venir. Il se baissa quelques secondes avant de revenir, avec ledit livre qu'il lui avait promis. Il lui montra ainsi Douce Compagnie de l'écrivaine Laura Restrepo et lui tendit également : "C'est un joli roman d'amour facile à lire d'une écrivaine colombienne pour laquelle j'ai beaucoup de respect" expliqua t-il avec professionnalisme et passion également. "Je n'ose vous en dire plus car j'ai vraiment envie que vous découvrez le bouquin par vous même mais surtout, gardez l'esprit ouvert."
Il avait conscience qu'il proposait là une littérature avec une mentalité très sudaméricaine que les Occidentaux ne pouvaient pas forcément comprendre ou assimiler. Cela pouvait parfois poser problème pour apprécier, mais c'était une chose qu'il comprenait bien. Les différences pouvaient être autant appréciables que désappréciables, cela faisait également partie de la magie de la lecture. "J'ai hâte d'avoir votre retour en tout cas" avait-il ajouté peu après, avec les yeux pétillants. Il aimait bien ça, quand les clients et clientes revenaient pour le remercier d'avoir trouvé le meilleur livre qu'ils aient jamais lu ou, l'inverse, donner leur opinion mitigée voir même mauvaise.

Après quoi, il s'éclaircit la gorge et pencha son regard vers l'avant, l'air curieux : "Alors, ces photos?"
Après tout, elle l'avait intrigué avec cela.

Olly :

Tu avais bon avoir pas mal de qualité à ton actif, mais également quelques défauts à remédié dont l’impatience sur des choses futiles. Tu sais être patiente lors des commandes etc, mais pas forcément dans ce genre de situation bien que tu sais qu’il se moque de toi. Tu le savais en voyant son sourire sur le visage en lisant quelques lignes avant de le fermer, un pincement de lèvre en plissant des yeux pour réfléchir à une réponse, mais rien ne vint dans l’immédiat. “Je pense que vous exagérez” siffles-tu en abordant un large sourire sur ton joli visage en te retenant de rigoler. Il était pourtant rare de te voir être autant à l’aise avec une personne, tu penses que les messages ont été une aide. Sinon, tu ne penses pas que tu aurais été aussi ouverte malgré que tu sois réceptif à la conversation. C’est une réelle surprise et belle rencontre, malgré que tu ne sais pas si tu comptes le revoir réellement. Il t’avait proposé des cours d’espagnol, mais est-ce qu’il tiendra parole, tu ne le connais pas vraiment.
Tu finis par attraper le livre qu’il te tend en posant ton regard vers le sien en abordant une légère moue avant de hausser les épaules avant de te détendre en souriant. Tu avais toujours le sourire sur ton visage, tu étais très positive sur la vie malgré les galères depuis quelques temps. “Vous m’avez eue, alors ! En plus d’être sympa, vous avez de l’humour.” dis-tu en hochant le visage en calant ton visage sur tes mains. “C’est bon à savoir.” tu apprécies les personnes ayant de l’humour, c’est que la personne aime rigoler. Il te faut des personnes aimant rigoler pour être capable d’entretenir une amitié avec toi. Tu taquines souvent sans parler de tes blagues pourries — qui ne font rire personne autour de toi.

Le propriétaire de la librairie avait beaucoup de charme notamment lorsqu’il sourit, il est vrai que tu ne l’avais pas réellement reluquer la première fois. Ton regard se pose sur lui alors qu’il te répond, tu sens tes joues chauffées d’un coup. Tu rougis sous ses paroles avant d’éclater de rire, tu ne t' attendais pas à une réponse de la sorte. “ Très drôle.. Façon, vous avez une tâche à faire qui fera qu’on se verra..” tu marques une pause pour jouer des sourcils. “Vous me verrez assez souvent, avouez que cela vous enchante.” dis-tu sous le ton de la rigolade avant tout. Tu finis par prendre ton livre en le laissant devant toi afin de le régler avant de demander le livre qu’il souhaite te conseiller. Une lecture différente de ton style habituel, tu es ouverte à découvrir de nouvelles choses. Tu attrapes le livre en question en le manipulant pour découvrir la couverture et le résumé que tu lis tout en écoutant les paroles du charmant jeune homme en face de toi. Cela te rend curieuse pour le coup, tu risques fortement de commencer par celui-ci. “J’en prend note cher monsieur !” tu ne savais pas comment il s'appelle après tout, cela te fait d’ailleurs tilter. Tu lèves le nez vers le brun avant de plisser doucement les yeux “La conversation est tellement fluide, que j’ai oublié de demander votre prénom !” pas que cela est d’un grand intérêt, mais c’est tellement fluide entre vous deux. On pourrait croire à un vieux couple d'amis qui se retrouve après des années d’absence. “ Je m’appelle Olaïna. Je vais lire ce bouquin en premier, ça me rend curieuse d’en savoir plus et de découvrir la plume de cette autrice.” tu as l’impression que c’est l’une de ses auteurs favoris en voyant la façon dont il en parle, ça t’enlève un sourire du visage.

Il en vient à ses photos que tu fais et tu souris jusqu’aux oreilles à ton tour, la photographie est l’unique passion. La lecture et le dessin sont en bonus, mais tu passes ta vie à prendre des photos quand tu trouves les bons angles. Tu poses ton sac à dos sur le comptoir en l’ouvrant avant de chercher ton ipad où que tu t’amuses à faire tes retouches dessus. Ce n’était pas nécessaire de sortir ton appareil photo vu que tu travailles quasiment sur ton Ipad pour les retouches afin de donner un meilleur rendu à la fin. Tu l’allumes en allant dans la galerie pour lui sortir l’une de tes meilleures photos dont tu es fière. “C’est un exemple de ce que je fais, mais j’ai plusieurs clichés… Vous pouvez swiper pour découvrir.” Bon, tu savais qu’il risque de tomber sur des photos personnelles vu que tu ne sépares pas ton travail généralement. “Dites-moi ce que vous en pensez, sincèrement.” tu cherches toujours à te perfectionner, donc tu préfères avoir des avis sincère quitte à ce que ce soit négative.

Sully :


Généralement, Sully aimait bien plaisanter avec les gens qui venaient dans sa librairie. En tout cas, ceux qui étaient réceptifs, évidemment. Ce n'était pas le cas de tout le monde et c'était un fait, rien d'important en soi et encore moins obligatoire. Ca ne faisait pas des gens non réceptifs des gens pénibles, moins intéressants, simplement que les gens n'étaient pas tous les même et il fallait s'y faire. Chaque personne étaient unique, comme tout le monde. Il se trouvait que, cette fois ci, c'était avec quelqu'un de particulièrement réceptif qu'il bavardait. Mieux, il allait jusqu'à oser plaisanter avec elle et adopter une attitude presque amicale. Au fond, il ne savait pas grand chose d'elle, hormis son identité et son goût pour les romans d'amour, puis la photographie comme il avait cru le comprendre lors de leur échange de textos. C'était une personne intéressante, avec un caractère vraiment génial. Mine de rien, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il aimerait davantage la connaitre, ou en tout cas, passer du temps en sa compagnie, comme ça, pour le fun. C'était prévu qu'ils se revoient de toutes façons, et c'était tant mieux. Il allait en profiter pour pouvoir tâter le terrain, savoir où ça allait mener tout cela. Il ne fallait pas non plus qu'il se fasse trop d'ambition, lorsqu'on se mettait à commencer une relation quelconque avec une personne, amoureuse, amicale, professionnelle... on ne savait jamais vraiment à quoi s'attendre. Parfois, il arrivait de penser que ça pouvait extrêmement bien se passer et finalement tomber de haut. Parfois aussi, c'était l'inverse. Et pour avoir vécu les deux, Sully avait apprit à ne pas prendre pour acquis quelque chose d'incertain, de trop neuf. De toutes façons, il était peu sage de prendre quoique ce soit pour acquis, dans tous les cas. Les gens pouvaient partir du jour au lendemain et c'était parfois justifié.
Il ne put s'empêcher d'afficher une expression amusé sur le visage quand elle répondit qu'il exagérait selon elle. Il adorait quand ça se passait comme cela à vrai dire, c'était vraiment fun! Et il ignorait si elle était sérieuse ou non, mais lorsqu'il admit qu'il plaisantait, elle lui répondit qu'il l'avait bien eue et qu'en prime, il avait de l'humour. Il se pinça les lèvres, toujours amusé, prenant tout cela à la rigolade. De toute façon, il était d'humeur à être drôle et taquin à cet instant précis et il comptait bien en profiter. "Bon à savoir? C'est vrai?" Il était curieux de savoir en quoi ça l'était, mais cela l'émoustillait plus qu'autre chose. "Sachez que je suis un homme plein de surprise." affirma t-il peu après, en toute confiance.

Il poursuivit d'ailleurs en faisant comprendre que dans tous les cas, ils allaient se revoir. Ou en tout cas, c'était ce qui était prévu. Pas sur que ça soit toujours le cas s'il tirait trop sur la corde. Mais Sully possédait un calme olympien. Il eut envie de rire lorsqu'elle lui dit que l'idée de se revoir l'enchantait d'une façon qui semblait faire penser le contraire. Les bras croisés, il avait du mal à ôter son hilarité. "Revoir mes clients et clientes les plus merveilleux et merveilleuses m'enchante toujours vous savez. Vous êtes la bienvenue ici." Il y avait quelque chose dans son regard, comme si ça coulait de source de se regarder l'un l'autre. Le courant passait à merveille, c'était un peu comme si cette rencontre était amenée à se réaliser au cours de sa vie. En soi, il se sentait bien à parler et à blaguer avec elle. Il avait envie que ça se reproduise, même s'il ne pourrait rien dans le cas contraire. Il était curieux du coup et ravi d'avoir céder à sa demande lorsqu'elle était venue commander le fameux bouquin qu'elle cherchait, de Anna Todd.
Il vendit son livre comme prévu, et elle lui assura en prendre note. Puis elle lui demanda son nom, étant donné qu'il ne le lui avait pas donné. Il était vrai qu'avec tout cet emportement, il ne s'était pas présenté personnellement, et vu la situation, il estimait qu'il pouvait être un peu plus familier avec elle désormais.
"Je m'appelle Sully" répondit-il de façon posée et charmante à la fois. En réponse, elle lui rappela le siens, de prénom, peut être pour des présentations plus officielles et lui annonça qu'elle lira le livre qu'elle lui avait conseillé en premier, avant celui qu'elle avait commandé. "Vous m'en direz des nouvelles."

Puis lorsqu'il l'interrogea sur les photos, elle posa ses affaires puis lui tendit son téléphone en l'invitant à swiper pour pouvoir regarder son boulot. Il se saisit de l'appareil et commença à s'exécuter. "Whouah, vous faites un travail remarquable" affirma t-il en prenant une expression admirée sur le visage, sans pour autant détacher les yeux du téléphone. Il arquait un sourcil quand il se rendait compte qu'il tombait sur des photos plus privées, non pas qu'elles soient osées mais elles étaient surtout personnelles. "J'aime beaucoup quand vous vous prenez en selfie. Et là, c'est votre chat?" Il rit en se rendant compte qu'il s'éloignait du sujet. Il rendit le téléphone à sa propriétaire et prit une grande inspiration : "Je me demande ce que cela va rendre sur moi, ce genre de photo."
Il était sincère, loin de la plaisanterie qu'il alimentait depuis tout à l'heure.

Olly :


Il aura suffit d’un texto pour te lancer dans un échange sympathique même si tu doutes de la suite, souvent l’autre personne finit par ne plus donner signe de vie. Tu peux en être la cause par ton manque de réponse rapide, tu pouvais répondre en fin de journée, voir même le lendemain à cause de ta concentration sur ton travail. Tu pouvais être durant des heures à modifier des lumières et tu en passes. La photographie n’était pas que prendre une photo, mais beaucoup de boulot derrière qui est très minutieux. Tu es très patiente d’où le fait que ton téléphone soit en mode silencieux. La personne peut avoir de la chance lorsque tu bosses sur ton téléphone directement ayant les outils dessus également. Tu arques un sourcils lorsqu’il t’annonce être un homme plein de surprise en plissant les lèvres pour éviter de sourire. “vous m’en voyez ravie.” dis-tu en élargissant les lèvres avant de manipuler le livre qu’il te propose.

Il est vrai qu’en temps normal, tu n’aurais pas pris la peine de le prendre pour essayer de le lire n’étant pas le style que tu lis. Tu lèves les yeux vers lui en ayant des étoiles dans le regard en souriant. “Eh bien, cela veut dire que je suis merveilleuse, merci du compliment.” siffles-tu en jouant des sourcils avant de lâcher un léger rire en posant tes mains sur le comptoir. “J’en prends note, en tout cas.” Bien que les livres soient en espagnol, tu peux toujours lui demander de passer commande en attendant que tu apprennes la langue s’il te l’apprends toujours.
Par la suite, tu finis par lui demander son prénom et de te présenter à ton tour, même si tu te souviens avoir dû donner tes coordonnées pour la commande. Mais, tu te dis qu’il a pu oublier vu qu’il doit avoir plusieurs clientes et commandes. “Sully…” répètes-tu en hochant le visage en souriant finement afin de savoir, c’était un bon prénom. “C’est un bon prénom.” finis-tu par avouer de façon sincère.

Ton regard se perd dans le sien alors qu’il était en train de regarder ta galerie de ce que tu fais en niveau photographie, même tes propres selfies sont retouchés, sans pour autant toucher les imperfections. Tu t’assumes pour camoufler tes défauts, mais avoir son avis t’enchante. Cela permet de savoir si ce que tu prépares peut plaire aux autres, pas qu’à toi. Tu ris doucement à sa réplique concernant tes selfies, tu aimes beaucoup te prendre en photo et ça peut se voir sur tes galeries avant de reprendre ton téléphone que tu poses sur le comptoir. “Merci ! Oui, c’est mon bébé Kitty. C’est un amour et un pot de colle.” dis-tu en rigolant avant de fermer ton sac pour le mettre à ton dos en rangeant les livres avant. Tu avais pris ton appareil photo suite à sa question, pour répondre à son questionnement autant lui faire des clichés dans son lieu de travail sachant que le rendu peut rendre sympathique. “Je peux vous prendre quelques clichés dans la boutique avec les rangements en fond pour faire quelques essais.” tu marques une pause en posant ton regard sur lui, tu avais laissé place à la plaisanterie à côté. On parle de ta passion, tu ne peux qu’être sérieuse. “Forcément, les retouches seront faites lorsque je serais chez moi et pourrais vous l'envoyer afin de voir le résultat ?” demandes-tu en le toisant simplement, tu espères qu’il accepte. Tu avais déjà quelques idées pour un très beau rendu. Tu finis par regarder ton interlocuteur avant de réfléchir en pensant ne pas avoir payer tes livres. "Je vous dois combien pour les livres ?" Demandes-tu, tu étais réglo via à vis de ça.